Victimes de la mode
21:34
Les choses sont quand même mal faites. Pendant plusieurs mois, je ne vais endurer que le bien trop célèbre métro/boulot/(step'o)/boulot. En engrangeant une bonne dose de culturo-culpabilité que seule la lecture bi-quotidienne d'un livre viendra alléger.
Puis, d'un coup d'un seul, c'est la panique.
Resto, apéro, concerts...tout s’enchaîne. Ce qui donne, en quelques jours :
- théâtre : Lulu, une tragédie-monstre. (Je ne me sens pas suffisamment douée pour la résumer, surtout que c'est très bien fait ici). 4 heures quand même la pièce, c'est conséquent comme rattrapage culturel, non ? Mais, ça en valait la peine.
- apéro japonais, ou Isakaya. Ici, très chouette dégustation de saké avec les petites bouchées idoines. Penser à prévoir l'escort-boy alcoolo-négatif pour le retour.
- concert n°1 : Mark Ronson. Bien, à son niveau. Quasiment le 1er concert dont je sois ressortie en ayant un drôle de sentiment, inhabituel...comment dire...celui d'avoir préféré la 1ère partie. Faut dire que ça déménageait sacrément !
- concert n°2 : M !!!!!!!!!! (je l'aime, je l'adore, c'est le plus grand, le meilleur, le plus beau... euh non, p't'tre pas quand même^^).
Au milieu de tout ça, je dois bosser un peu. Voire même beaucoup. Et comme Tombouctou n'a plus 20 ans, y'a des "matins chagrins" comme on dit.
Mais j'oublie ma fatigue quand le DJ bouche-trou remballe son matos de boîte à musique humaine, que les lumières se baissent, que les bouchons en mousse rose fluo viennent compléter ma parure. Et que les nénettes assises devant moi dégainent leur smartphones.
Que la vie de cette génération virtualisante est triste ! Sont obligées de regarder le concert sur un écran de 2-3 pouces alors qu'il se déroule à l'échelle 1:1 juste sous leur nez. Et ce doit être drôlement difficile de filmer correctement en tenant son appareil de la main gauche, la droite s'activant au son de la musique. Tu vois le truc, quand tu fais "wesh, wesh" en rythme. Question de mode.
Mais qui suis-je pour critiquer ? Moi qui te propose une 1249ème recette de confiture de châtaignes ? Car oui, je ne suis ni la 1ère, ni sûrement la dernière, à livrer ma version de la chose. Saisonnalité oblige.
J'ai hésité un moment. Rien de très original à soumettre. Puis j'ai goûté le résultat de ma soirée d'épluchage. "Rhô, c'est bon ça!". C'était largement bloggable même (auto-jetage de fleurs au passage, ça ne fait jamais de mal). Alors voilà. C'est tout bête (des marrons, de l'eau, du sucre... et une bonne dose de patience), mais c'est très bon.
Confiture de châtaignes
Pour 2 pots
500 g de châtaignes (soit environ 400 g de chair)
200 ml d'eau
100 ml de (bon) lait soja vanille
200 g de sucre complet
une pincée de gingembre
Entailler les châtaignes. Les cuire 10 minutes dans un grand volume d'eau bouillante. Les peler. Cette phase est plus simple si on laisse les châtaignes dans un peu d'eau afin qu'elles ne sèchent pas.
Dans une casserole, les écraser grossièrement à la fourchette. Ajouter l'eau, le lait et le sucre. Porter à ébullition. Puis cuire à feu doux 15 minutes. En fin de cuisson, ajouter le gingembre, et un peu d'eau si la consistance est trop compacte.
Mixer à l'aide d'un mixeur plongeant.
Mettre immédiatement en pot et les retourner jusqu'à complet refroidissement.
C'est Ika qui m'a donné envie de me lancer dans cette "expérience" que je redoutais tant. Ce n'est finalement pas si difficile, seulement un peu fastidieux. Et il est vrai que j'ai connu bien pire (souvenir ému, et douloureux, d'un sabayon au champagne... on ne m'y reprendra plus !).
7 commentaires
Ca m'a fait la même chose que toi... "je ne vais pas poster une énième recette de confiture de châtaigne". S'ensuit la dégustation de la dite confiture et là, la réaction est immédiate : "rooo si c'est trop bon!" (ensuite on essaie de ne pas manger tout le pot en 5 minutes).
RépondreSupprimerC'est un vrai remontant pour les matins chagrin!
Humm c'est bon...
RépondreSupprimerEn fait, c'est ça le secret des confitures.... la 1249° sera LA 1249°, différente des précédentes et certainement des futures. Ta recette est finalement différente de la mienne, de celle de Melle Pugut et de bien d'autres. Si tu en fais une autre dans quelques jours, elle sera aussi unique. J'aime le phénomène de transformation, du produit brut, cueilli, pur.... c'est respectueux de "prendre soin" de ces châtaignes, de les peler, de les cuire, de les marier, de les mixer... pour en créer un délice incomparable.... c'est encore plus spectaculaire lorsqu'on réalise des gelées de fleurs, plus délicat et sensuel ! le mot est lancé ! Mais certes, je m'envole... ravie que ton résultat te plaise !
RépondreSupprimerMlle Pigut : je suis bien d'accord, une vraie bonne dose de douceur en pot. C'est peut-être pour ça qu'on tient tant à partager cette recette.
RépondreSupprimerBiscottine : merci pour ta visite
Ika : je partage ton goût de la transformation. Le côté hasardeux me plaît aussi. Mon 1er essai n'était pas génial. Le 2nd (celui-ci) est nettement meilleur. Alors que je l'ai fait en étant bien moins attentive aux mesures. Du coup, je sais bien que mon 3ème essai serait encore différent.
Bah moi je suis contente de redécouvrir cette recette qui a l'air top!
RépondreSupprimerEt puis, wesh wesh attitude, une pure confiture!
Gen : totale wesh wesh attitude : moi aussi, je prends tout et n'importe quoi en photo...même de la confiture ! ^^
RépondreSupprimerVoilà une recette très gourmande... Et je te confirme, miss Ika est très inspirante chez nous aussi...
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