Persistance rétinienne
22:58Ou comment conserver encore un peu le goût des vacances alors qu'elles s'éloignent, irrémédiablement. Pourtant, j'étais plutôt contente de rentrer (souviens-toi). Mais désormais le vague-à-l'âme me prend car même les piqûres d'orties et les griffures de ronces s'estompent. D'ailleurs, c'est plus original que les marques de maillot qui s'évanouissent, non ? Pour cela, il suffit de se laisser élégamment choir dans le plus touffus des buissons de ronces, le dernier jour des vacances de préférence. Tout bêtement. En voulant attraper les z'énormes-mûres-qui-sont-forcément-mille-fois-meilleures-que-celles-à-portée-de-main. Et puis parce que sinon, c'est trop facile. Tout prend une saveur nouvelle avec une lichette de goût du risque par dessus. Ainsi, tu conserveras assez longtemps avec toi le souvenir vivace, et quelque peu douloureux, du plaisir éprouvé lors de ces heures aoûtiennes passées à
De plus, tout le monde pourra partager cet iconoclaste souvenir en admirant les gambettes qui dépassent de la jupe. Bien que, ces jours-ci, la question de 7h30, (ou 6h30 ou 9h, tout dépend de ton planning matinal, et peut-être de ton sexe aussi, quoique...) "jupe ou pantalon", ne se pose plus trop. Les premiers frimas se font sentir et, perso, je suis plutôt d'humeur à préférer la douillette protection du pantalon le matin.
... Bon, c'était la minute Monsieur Météo, revenons à nos moutons !
J'ai donc survécu à ma chute. Récupéré un peu de dignité en vérifiant d'un rapide coup d'œil circulaire (à 360 comme on dit dans mon si lyrique milieu pro) qu'il n'y avait personne à l'horizon (mis à part les bras sauveurs, évidemment... d'ailleurs, encore merci les bras sauveurs !). Et continué ma récolte. Oui, récolte. Parce qu'à ce niveau-là, on a depuis longtemps dépassé le stade de la cueillette dominicale que tu peux faire avec mamie pour digérer le gigot-flageolets de rigueur.
C'est alors que mes instincts pré-historiques de femelle cueilleuse remontent (les hommes se prévalent bien de leur instinct de mâles chasseurs !!) et que je ne m'arrête qu'une fois certaine de pouvoir nourrir pendant 10 jours mes 15 enfants... Enfin...dès qu'ils seront nés.
Au final, régal de confiture et de muffins.
Muffins aux mûres
Pour une dizaine de muffins
150 g de farine
100 g de sucre roux
2 œufs
1 yaourt au soja
3 cs de purée d'amandes
1/2 cc de poudre à lever
des mûres
Préchauffer le four à 180°C.
Mélanger la purée d'amandes, le sucre et les œufs. Ajouter ensuite la levure et le yaourt au soja.
Déposer une dizaine de mûres dans des moules à muffins et recouvrir de pâte.
Cuire 15 minutes.
Comme souvent ici, c'est bien meilleur après avoir attendu 24h.
Comme souvent ici, c'est bien meilleur après avoir attendu 24h.
Pour cette recette, je me suis largement inspirée de celle d'Aurélie.
4 commentaires
Mais... Mais comment tu fais pour que tes muffins/cakes/autres soient toujours si beaux, appétissants, pas cramés, dodus pile-poil comme il faut, super bien démoulés ?? Pfff... J'suis jalouse... ;)
RépondreSupprimerLe vrai secret, c'est de ne photographier que les plus beaux ! :D
RépondreSupprimerEt aussi, d'avoir des moules en silicone, de ne pas les lâcher du regard pendant la cuisson, et de faire des offrandes régulières à l'esprit du four. ^^
Hum des muffins aux mures! j'en salive!!! :-)
RépondreSupprimerMiam! Ca me rappelle la cuillette au bord des chemins!
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