Les mots bleus
23:06
Parce que je ne suis pas toujours de bonne humeur. Parce que certains jours sont moches. Parce que certaines évolutions se font nécessairement dans la douleur. Mais aussi parce qu'écrire me fait grandir. Un billet moins guilleret que d'habitude.
Attention à toi, tu fais désormais face à mon côté obscur. Bienvenue sur les montagnes russes !
Attention à toi, tu fais désormais face à mon côté obscur. Bienvenue sur les montagnes russes !
La peur me tétanise. Pourtant, j'assume mes choix. Et leurs conséquences. Mais comment raisonner une peur presque reptilienne, qui se nourrit d'elle-même ?
Forcément, c'est dans ces grands moments que l'on apprécie le mieux le superbe sens de l'humour de la vie (une sacrée marrante celle-là). Même à un tout petit niveau... Et c'est ainsi que, passant à travers le rideau niagaresque de mes larmes, je parviens à allumer la radio (histoire de me changer les idées, donc radio musicale, on va éviter les raz-de-marée et les cracks boursiers en boucle) et j'ai droit à ça : aouch, aïe, fait mal !!! Pas de lien avec les raisons de mon blackout, mais ça n'aide pas. Il en faut peu pour replonger dans les affres de l’apitoiement quand on se balance sur un seul pied vers le unsunny side of life. Donc je glisse encore un peu plus dans le brouillard, prise au piège dans la mauvaise boucle émotionnelle.
Jusqu'à présent, la nourriture était mon remède. Plaisir simple et immédiat qui agit comme un shout d'hormones euphorisantes. Avant de retomber plus bas parce que j'aurai définitivement trop mangé. Maintenant, plus que l'acte de manger en lui-même, c'est la composition qui m'allège. La mise en branle de mon imagination (même juste pour trouver que la coriandre, ça va bien avec le poisson) me réconforte un peu. Avec le net avantage de ne pas susciter de sentiment de culpabilité post-goinfrage.
De plus, ce que les aliments font à l'intérieur se voit à l'extérieur (je sais, c'est du plagiat, j'assume ; j'ai pas le moral, j'ai le droit !). D'où cette idée : cuisiner des plats "anti-déprime". Suis qu'à moitié convaincue, il faut bien le reconnaître. Mais je pense quand même que si l'organisme n'est pas encombré par de mauvaises graisses et des aliments trop difficiles à digérer, il fonctionne mieux. Et le moral s'en ressent nécessairement.
Super-héros de l'anti-déprime : le CHO-CO-LAT. ça tombe bien dis-donc !! Plus quelques amandes et du sucre roux qui se défendent pas mal aussi. On obtient des muffins amandes-chocolat.
Plus agréable à avaler que du Prozac, non ?
Muffins amandes-chocolat
Pour 8 petits muffins
100 g de chocolat noir
75 g de sucre roux
50 g de purée d'amandes
50 g d'amandes
20 g de Maïzena
2cs de crème épaisse légère
50 g de purée d'amandes
50 g d'amandes
20 g de Maïzena
2cs de crème épaisse légère
2 œufs
Préchauffer le four à 180°C. Faire fondre le chocolat au micro-ondes. Ajouter la purée d'amandes et bien mélanger. Ajouter le sucre, la crème, puis les œufs un par un. Bien mélanger.
Hacher grossièrement les amandes et les incorporer au mélange précédent.
Verser dans de petits moules et cuire environ 10 minutes.
Préchauffer le four à 180°C. Faire fondre le chocolat au micro-ondes. Ajouter la purée d'amandes et bien mélanger. Ajouter le sucre, la crème, puis les œufs un par un. Bien mélanger.
Hacher grossièrement les amandes et les incorporer au mélange précédent.
Verser dans de petits moules et cuire environ 10 minutes.
7 commentaires
Des p'tits muffins chasseurs de blues...
RépondreSupprimerJe note ta recette... Pour mes jours "groumpf" ! Bon appétit :)
RépondreSupprimeranti-déprime, anti-régime, tiens, je découvre que ça va bien ensemble! Je te souhaite un bon remmontage de moral (si ça ce dit...). En tout cas, je suis toujours pour cuisiner puis manger plutot que manger directement pendant les jours de blues. Je trouve qu'on mange beaucoup mieux et que surtout on se sent beaucoup mieux!
RépondreSupprimermerci pour ce post, j'ai vraiment apprécié de le lire!
lili
Petite précision : ces muffins peuvent aussi être appréciés les jours où tout va bien ! ^^
RépondreSupprimerLili : merci beaucoup pour le "remontage". Ecrire et cuisiner, ça fait définitivement du bien.
C'est net! Le chocolat rien de tel pour le moral, le goût, le fondant et j'en passe! Pas de quoi culpabiliser c'est un raffinement!
RépondreSupprimerEncore une petite merveille anti-morosité, une qu'on se garde pour ces moments de baisse de créativité...
RépondreSupprimeril en reste ?
Lunefantasy : ça fait hélas un moment qu'il n'y en a plus. Mais ils sont tellement rapides à faire que ce n'est pas vraiment un problème... ^^
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