Bijoux, Choux, Genoux
10:08Hello mon petit sushi'fan préféré. Tu vas bien, tu ne te languis pas trop de moi ? Moi, tu me manques beaucoup. Pour autant, je ne parviens pas à améliorer mon rythme de passage dans la blogosphère. Je suis certes occupée (travail, job et boulot, comme d'hab') mais ça n'explique pas tout.
Je dois t'avouer qu'une nouvelle passion t'a quelque peu supplanté dans mes pensées. Je l'ai rencontrée au cours des longues heures que je passe entre quatre murs, à respirer une atmosphère chargée de testostérone, et à reluquer le postérieur d'un éphèbe qui s'agite éhontément devant moi.
Pendant que je fais du sport.
Ce spécimen a mis du temps à attirer mon attention car je n'étais que pure concentration sur le prof et obsession de mes propres bourrelets. Je me suis donc agitée pendant quelques mois à ses côtés sans être frappée le moins du monde par son étrangeté.Puis, mes bourrelets ayant fait la preuve de leur détermination à rester en place malgré toute l'intensité malveillante que je pouvais mettre dans mon regard, j'ai fini par relever (un peu) le nez. J'ai regardé autour de moi.
Car oui, il y a du monde qui gesticule en rythme (ou pas) dans cette chère salle.
Et là... instantanément ou presque, je l'ai vue. A 1,5 m de moi, pile poil derrière le prof, entre 2 copines (bah oui, parce qu'elle a des copines de sport, elle), suivant les consignes sans aucun problème... la sportive à bijoux.
Et à maquillage.
Et au corps intégralement perspirant/gore-tex.
Petite précision supplémentaire : quand je dis "à bijoux", je veux dire richement bijoutée, telle une starlette bling-bling en séance photo pour ses sponsors. Je ne parle pas de celles qui gardent leur alliance ou leurs clous d'oreille. Non. Ma bijoutée à moi, elle est digne d'un sapin de Noël.
Je crois que je serais moins dépaysée et intriguée si je croisais un elfe dans la rue (d'ailleurs, s'il pouvait ressembler à Legolas, ça m'arrangerait ^^). Cette femme est pour moins une énigme tant sociologique que médicale.
Je te détaille la chose :
- ses énormes boucles d'oreille ne la gênent pas quand elle fait un double tour arrière (Body Jam) ou dégomme l'homme invisible (Body Combat)
- elle ne craint d'ailleurs pas de voir tomber ses nombreuses décorations de Noël sous l'effet de la gravité, ou de la transpiration
- ah mais non, suis-je bête, elle ne transpire pas
- elle ne trans-pi-re pas !!! Une telle chose est-elle seulement concevable dans notre univers ? Une heure d'exercices (vendus comme étant) cardios, dans une salle à l'ambiance proche de celle d'un hamman et rien. A croire qu'elle est tombée dans une marmite de Narta quand elle était petite.
(cette aberration explique sans doute les points suivants)
- à la fin de la séance, son maquillage ne présente pas le moindre signe de fatigue, le trait de khôl est toujours aussi habillement charbonneux, le rouge à lèvres bien positionné et le fond de teint homogène
- car oui, elle garde ses 3 couches et demi de cosmétiques avant notre grand rituel hygiéniste. Pourquoiiiiiiiiii ????
Sans que j'ai grand besoin de m'étendre sur les détails, tu comprendras bien vite que la Tombouctou sportive est à mille lieux de cette icône.
Moi, j'enlève mes bijoux depuis que je me suis fendu la lèvre avec ma bague (le contrôle de mes mains est encore incertain à mon âge...) et que j'ai glissé sur une créole qui s'était détachée sans que je ne m'en aperçoive, perdue que j'étais dans ma transe expiatoire.
Moi, je transpire. Et je ne fais pas semblant. Après une heure d'efforts, mon niveau d'humidité est équivalent à celui de 12 douches. Au bas mot.
Moi, le peu de mascara qu'il me reste en fin de journée termine immanquablement sa vie en me dévorant les yeux.
(Moi, j'aime bien faire des figures de style célèbres ! :D)
Alors, quel est son secret ? Cache-t-elle une bombe géante d'Elnett dans son vestiaire qui lui permettrait de fixer bijoux, maquillage et gouttes de sueur ?
As-tu une idée ?
Pendant que tu réfléchis, je m'en vais travailler sur mon prochain sujet, qui constitue pour moi la 2ème énigme de cet impitoyable univers fitness'ien : le sportif sans mollet.
Cela se remarque tout de suite, mais je te l'écris quand même : la recette n'a aucun lien avec ce qui précède. Ce n'est même pas une tarte au choux !
Pissaladière
Pissaladière
Pour une pissaladière
Une pâte à pizza
4 beaux oignons
1 gousse d'ail
2 cs de sucre roux
des herbes de Provence
des olives noires
des anchois
de l'huile d'olive
Pour la pâte à pizza
190 g de farine
5 g de levure de boulanger
2 cs d'huile d'olive
de l'eau
1 pincée de sel
Commencer par la réalisation de la pâte. Pour ce faire, j'utilise un robot, mais elle peut-être pétrie à la main.
Mettre la farine dans la cuve équipée d'un pétrin. Délayer la levure de boulanger avec un peu d'eau tiède. Ajouter à la farine, ainsi que l'huile et le sel. Mettre le robot en marche. Au bout de 30 secondes, ajouter l'eau petit à petit. Arrêter dès que la pâte forme une boule.
La laisser reposer une heure dans un bol couvert d'un linge, elle doit bien doubler de volume.
Pendant ce temps, préparer la garniture.
Peler et émincer les oignons et la gousse d'ail.
Faire chauffer une bonne cuillère à soupe d'huile d'olive dans une grande sauteuse sur feu vif et ajouter les oignons. Quand ils commencent à colorer, ajouter l'ail et le sucre. Remuer et laisser confire à feu doux.
Préchauffer le four à 240°C.
Étaler la pâte, répartir les oignons, saupoudrer généreusement d'herbes de son choix et disposer olives et anchois. On pourra enlever ces derniers pour une version complètement végétale et les substituer par quelques algues, du tofu fumé ou tout autre élément assez salé afin de bien trancher avec la douceur des oignons.
Enfourner et cuire 15-20 minutes.
Déguster dès la sortie du four avec un rosé bien frais.
Les cigales ne sont plus très loin de toi. :)
pissaladière, oignons,pizza
Une pâte à pizza
4 beaux oignons
1 gousse d'ail
2 cs de sucre roux
des herbes de Provence
des olives noires
des anchois
de l'huile d'olive
Pour la pâte à pizza
190 g de farine
5 g de levure de boulanger
2 cs d'huile d'olive
de l'eau
1 pincée de sel
Commencer par la réalisation de la pâte. Pour ce faire, j'utilise un robot, mais elle peut-être pétrie à la main.
Mettre la farine dans la cuve équipée d'un pétrin. Délayer la levure de boulanger avec un peu d'eau tiède. Ajouter à la farine, ainsi que l'huile et le sel. Mettre le robot en marche. Au bout de 30 secondes, ajouter l'eau petit à petit. Arrêter dès que la pâte forme une boule.
La laisser reposer une heure dans un bol couvert d'un linge, elle doit bien doubler de volume.
Pendant ce temps, préparer la garniture.
Peler et émincer les oignons et la gousse d'ail.
Faire chauffer une bonne cuillère à soupe d'huile d'olive dans une grande sauteuse sur feu vif et ajouter les oignons. Quand ils commencent à colorer, ajouter l'ail et le sucre. Remuer et laisser confire à feu doux.
Préchauffer le four à 240°C.
Étaler la pâte, répartir les oignons, saupoudrer généreusement d'herbes de son choix et disposer olives et anchois. On pourra enlever ces derniers pour une version complètement végétale et les substituer par quelques algues, du tofu fumé ou tout autre élément assez salé afin de bien trancher avec la douceur des oignons.
Enfourner et cuire 15-20 minutes.
Déguster dès la sortie du four avec un rosé bien frais.
Les cigales ne sont plus très loin de toi. :)
pissaladière, oignons,pizza
16 commentaires
"tombée dans une marmite de Narta" glousse de rire ^w^, merci pour ce joli texte !
RépondreSupprimerJ'ai souri du début à la fin :-)
RépondreSupprimerTa recette me ferait presque croire qu'il y a du soleil dans le ciel ces jours-ci... :-)
je préfère partager ton appétissante pizza que tes séances de gym.....je suis comme Churchill " no sport" ( surtout si tu partages ta salle avec une extra terrestre venue espionner les vraies terriennes
RépondreSupprimerComme je compatis !!!
RépondreSupprimerAu sport, ma tête ressemble à une tomate bien mûre, je transpire comme une courgette dans la poêle...
Et juste à côté de moi, des tartelettes (non, je ne dirai pas tartes...) à la framboise, aux fruits de bois au choix, juste cueillis bien évidemment...
Envie d'une bataille à la tarte...
Arf, ça existe donc vraiment ces nanas qu'on voit dans les pubs/clips/films ???
RépondreSupprimerEn tout cas, la pissaladière c'est trop bon !
LOL. C'est pour ça que je préfère le sport à la maison ! ;-)
RépondreSupprimerTa recette de pissaladière me séduit beaucoup - moi qui habite le sud depuis un moment je n'en ai encore jamais fait - et les cigales sont sont bel et bien chez moi, j'ai même réussi un joli cliché de l'une d'elle l'autre jour !
RépondreSupprimer... en ce qui concerne les salles de sport, elles sont une énigme pour moi; tu confirmes mon impression que de drôles de personnes les fréquentent parfois ;-) ...et je ne parle pas de toi évidemment mais bien de "l'étrange créature" que tu décris... u mystère vraiment !
Mathilda : tiens, je te pique ton smiley original. :)
RépondreSupprimerMély : le soleil dans l'assiette, il faut y croire à fond ces temps-ci...
Mamapasta : j'ai appris à les aimer ces ET d'une genre bien particulier car elles me font finalement bien sourire. :)
Sbinne : j'ai un com' de 'Bine, j'ai un com' de 'Bine... ça fait plaisir. :)))
Jimmy : ben ouais. Mais ces filles-là, elles peuvent pas manger de pissaladière, elles n'ont droit qu'au 0% et à la laitue. :p
Sweet Faery : c'est vrai que c'est aussi une bonne solution. Mais l'émulation du groupe peut aussi faire du bien. Et, tant que je m'amuse à décrypter ces autres étranges, je pense moins à mes courbatures. ;)
Zazouille : oh, mais il faut que tu t'y mettes enfin ! Et c'est si rapide à faire.
Pour les salles de sport, je crois que tu peux aussi m'inclure dans les "étranges créatures", car j'ai aussi mes propres travers. ^^
Ces étranges créatures ne peuplent hélas pas que les salles de sport!! On en croise aussi dans les jardins publics, les parcs ou les maternités, quand d'un oeil éberlué, tu la croises ayant juste accouché de son 1er enfant sans une goutte de sueur, géré ses 3 bambins sortis tout droit d'un magazine de déco quand les tiens sont accrochés à l'arbre (à chats?) hurlant et craspouilles, ou encore quand elle va promener son chien qui est mieux habillé que toi... Etrange n'est ce pas? La meilleure preuve pour moi de l'existence d'aliens qui ne nous veulent pas du bien... ^^ Ta pissaladière elle c'est tout le contraire, elle nous veut du bien, elle nous fait du bien, et elle est la meilleure preuve de l'existence d'un sushi duquel on dit le plus grand bien! Merci pour ce billet... désodorisant! :-D
RépondreSupprimerEt bises à dame tombouctou donc!
Mélol ton Mister T. féminin ! Tes petits délires me manquaient !
RépondreSupprimerLa pissaladière, ça déchire. C'est sur ma liste des trucs à faire durant mes vacances.
Zazazsu : heureusement pour moi, je vis dans un quartier "populaire" de Paris (si ce mot a encore un sens avec les loyers pratiqués ici !) et je travaille dans un environnement très "wech wech yo" (vraiment, c'est même que le terme a été inventé), alors je parviens à maintenir ces aliens assez loin de moi en dehors du sport. Et ça, c'est une bénédiction. :)
RépondreSupprimerLoïc : une phrase tout bête, et me voilà réjouie pour la semaine. *^_^*
ksss ksss ksss on dirait le sud... Quel régal ce billet ! Ta jolie et délicieuse pissaladière provençale est une invitation à la gourmandise. Hum, le seul sport que je pratique pendant mes vacances est le lever de coude ! :p
RépondreSupprimerNathalie : très joli choix sportif, qui fait aussi partie de mes activités (et pas forcément que l'été...).
RépondreSupprimerMerci pour la sonorisation. :)
Je viens juste de découvrir ton blog... Laisse-moi t'avouer que je l'aime bien :) Je suis même déjà fan de la plupart de tes recettes ^^
RépondreSupprimerStéphanie
et plus tu vas au sud et plus les aliens sportives sont fréquentes... aucun rapport à la pissaladière. pas si sûre
RépondreSupprimerÇa y est j'ai enfin utilisé mes deux gros oignons des Cévennes par contre j'ai remplacé les olives noires par des câpres...
RépondreSupprimer