Voyage, voyage...
21:53
Quand j'ai commencé à réfléchir à ce billet, j'avais plein d'idées plutôt rigolotes en tête. Je voulais te parler des visiteurs du p'tit sushi. De la mappemonde qui commence à se dessiner dans mon gestionnaire de blog grâce à toutes tes visites. La Colombie, l'Argentine, l'Inde, le Monténégro, le Maroc... et la France évidemment. D'où le titre d'une originalité fulgurante.
Mais voilà. Le blues du dimanche soir m'a rattrapée.
Je le connais bien ce zozo. Depuis des années même. Et pourtant, il est encore parvenu à ses fins et, et ma gorge et mon estomac se sont régulièrement serrés au fur et à mesure de la déclinaison du soleil. Il est d'autant plus douloureux que j'étais sans défense, telle une jeune gazelle gambadant innocemment dans la savane. La conséquence d'un agréable week-end. Ce qui, pour Tomboutcou, correspond à sports + cuisine + petite activité culturelle relaxante. Une autre façon de dire que je suis allée voir "Moi, moche et méchant" et que j'ai bien ri. Et oui. La plupart des bloggeuse sérieuses et qui respectent leurs lecteurs vont voir le dernier Woody Allen, Ze Facebook story ou même "Kaboom".
Je le connais bien ce zozo. Depuis des années même. Et pourtant, il est encore parvenu à ses fins et, et ma gorge et mon estomac se sont régulièrement serrés au fur et à mesure de la déclinaison du soleil. Il est d'autant plus douloureux que j'étais sans défense, telle une jeune gazelle gambadant innocemment dans la savane. La conséquence d'un agréable week-end. Ce qui, pour Tomboutcou, correspond à sports + cuisine + petite activité culturelle relaxante. Une autre façon de dire que je suis allée voir "Moi, moche et méchant" et que j'ai bien ri. Et oui. La plupart des bloggeuse sérieuses et qui respectent leurs lecteurs vont voir le dernier Woody Allen, Ze Facebook story ou même "Kaboom".
Moi non. Ne va pas croire que je ne te respecte pas. J'aime tout bêtement aller au cinéma pour me vider la tête et rire de préférence (je vais quand même voir quelques films "sérieux", histoire de sauver l'honneur).
Plein de bons souvenirs me diras-tu, qui devraient me permettre de relativiser le coup foireux de ce traître de dimanche soir. Sauf que, quelques fois, les souvenirs ont du mal à s'imposer face au poids poisseux et omnipotent du vide nocturne...
Alors, parce que je ne veux pas te polluer ton dimanche soir à toi, je vais m'arrêter là et continuer à vider mon pot de sucre chimique. En espérant que le colorant rose finira par déteindre un peu sur mon âme.
C'est bien ça le pire. Avoir un petit relent d'angoisse, ce ne serait pas si gênant si cela ne se traduisait pas par une recherche effrénée de paradis artificiel. En l'espèce, je m'en tiens tout de même à la nourriture. L'angoisse se transformant alors en remords, colère, et grande promesse "croix-de-bois-croix-de-fer" que plus jamais je ne recommencerai.
Pfffff...
Et voilà que je continue à te causer, moi qui ne voulais pas m'imposer.
Avant d'aller me cacher sous la couette, te dire quand même que j'ai eu la bonne surprise de voir le Japon changer de couleur sur la carte des visiteurs. Ce qui pour un p'tit sushi est réconfortant. ^^
D'où une recette nippophile, un cake miso-aubergines.
Cake Miso-Aubergines
Pour un cake
200 g de farine semi-complète
2 aubergines moyennes (environ 300 g de chair)
2 œufs
7,5 cl d'huile de sésame
1 sachet de poudre à lever
4 cs de lait de soja
2 cs de pâte miso
2 cs de mirin
1 cs de vinaigre balsamique
1 cc de sirop d'agave
1 pincée de gingembre
Laver et peler les aubergines. Les couper en dés.
Les faire revenir dans une poêle sur feu moyen à couvert. Quand la chair commence à s'attendrir, ajouter le mirin, le vinaigre, le sirop d'avage et le gingembre. Poursuivre la cuisson à couvert jusqu'à ce que les aubergines soient bien fondantes.
Préchauffer le four à 190°C.
Dans un récipient, mélanger la farine et la poudre à lever. Dans un autre, diluer la pâte miso avec le lait. Ajouter les œufs et l'huile. Verser sur la farine et bien mélanger.
Ajouter les aubergines.
Répartir dans un moule à cake et cuire 40 minutes.
La pâte miso étant très salée, il n'est pas nécessaire de saler davantage le cake.
8 commentaires
pas mal cette ode au blues du dimanche soir (bien connu) !
RépondreSupprimerAh je me reconnais bien là dedans...et comme toi, le ciné est une des meilleures façons de combattre ce cafard du dimanche soir...
RépondreSupprimerOriginal ce cake aux inspirations japonaises...
A bientôt
très original ce cake !
RépondreSupprimerAh ce bon vieu blues du dimanche soir, moi j'ai aussi celui du dimanche matin si ça peut te rassurer. Aller, une fois le lundi passé on y pense même plus, et une bonne part de cake par là dessus et on se sent tout de suite mieux!
RépondreSupprimerA.P., Chris et Gen : c'est bête à dire, mais ça fait du bien de ne pas se sentir seule sur ce coup. :)
RépondreSupprimerClemence : pour être honnête, l'idée n'a pas germé toute seule dans ma tête, c'est un mélange de plusieurs recettes trouvées à droite à gauche. Au final, ça donne un cake avec un bon petit goût et surtout très moelleux.
Le blues du dimanche soir pour moi s'accompagnent presque toujours du souvenir des pâtes mal assaisonnées mangées devant 7/7 (l'émission de télé un peu sérieuse, quelqu'un se rappelle?) avec ma soeur quand nous étions petites, il faisait déjà nuit et hop au lit... la dépriiime!
RépondreSupprimerAh, les pulls angora d'Anne Sinclair... gros coup de déprime aussi pour moi.
RépondreSupprimersuperbe recette miam miam !!!!!!!!!!!!!! bravo !!! :)
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